Plaine aux milles larmes.

Elan Noir sur la montagne, regardait tout autour de lui.
Du campement, une colone de squaw, de papooses et d'anciens s'étiraient vers le nord.
Inutile de sacrifier des vies.

Les sans visage, sans courage leur irait mieux, faisaient une masse compacte au sud du campement.

Les Yan-kiiz au loin étaient de plus en plus nombreux.

La bataille finale d'Indian-Bienf-Fu allait être sans pitié, trop de haine, Trop de mépris animaient les guerriers, les soldats et les mercenaires.

-Regardez frères, regardez nos ennemis, regardez les biens, car quel que soit l'issue de la bataille, Indian-Bienf-Fu sera le plus grand cimetiére Yan-kiiz sur ces terres...

Depuis longtemps Onadonga parcourait ces terres, mais à chaque fois il ne rencontrait que massacres, haines et déshonneur…Il avait connu les champs de bataille depuis Dundee et c’était toujours la même chose….Rien ne changeait….Rien ne changerait….Les blancs ne connaissaient que la violence pour obtenir ce qu’ils désiraient…Onadonga savait que certains blancs appréciaient la culture indienne et la connaissait bien, mais malheureusement ce n’était pas la majorité des blancs qu’ils rencontraient..

Les Blackfeets, nomades dans leur veines, avaient chevauchée de nombreuses lunes, pour installer un campement pour leurs familles…
Mais au lieu de la tranquillité tant espérée, ils n’avaient connu que batailles plus ou moins loyales, actes de bravoures et actes de lâchetés…
Onadonga affrontait depuis peu les sans-visages, alliés de bonne fortune des chiens Yankees. Ces derniers incapables de faire plier l’ Alliance Blackfeet / Aigle Gardien / Asparokes, avaient engagés les outlaws pour les aider dans leur sales besognes.

Onadonga savait que quelque soit l’issu finale de la bataille d’Indian-Bienf –Fu, sa haine des Yankees ne serait que plus forte ..Il était lassé de voir les papooses, les squaws et les anciens, fuirent les campements, les uns après les autres, menacé par des Yankees incapables d’une quelconque diplomatie…

Mais Onadonga savait aussi que tout se payait un jour et que même le plus sage des Blackfeets, aurait a cœur de venger ses frères……..Un jour ou l’autre…..

Sage Nombre de messages : 651 Age : 37 Date d'inscription : 28/05/2005

Le Blackfeet combattait les Outlaws depuis déjà deux semaines, et toujours ces derniers l'entraînaient plus loin du campement et de la tenaille bleue. Absorbé par le combat, envoûté par sa propre colère, il en oublia les cris des papooses et squaws massacrés qui raisonnaient dans la cuvette. Et lorsque enfin ces cris l'atteignirent, des larmes de honte et de rage serpentèrent sur son visage. Déboussolé, perdu, abattu, il dirigea son regard vers le campement et découvrit avec horreur de longues colonnes de fumée.

Son mustang s'élança en direction du champ de bataille, évitant les cadavres qui jonchaient le sol. Puis les yeux du guerrier se posèrent sur les corps sans vie des siens.
Femmes, enfants et vieillards dont il était responsable.
Femmes, enfants et vieillards qu'il n'avait pas su protéger.
Femmes, enfants et vieillards qu'il avait abandonné.
Femmes, enfants et vieillards dont les visages hanteront désormais son esprit...

Agenouillé auprès des siens, meurtris, le Blackfeet pleurait pour la première fois. Le cœur lourd, la tête chargée de sentiments divers et contradictoires, il se releva en titubant puis vomit derrière un tipi avant de s'écrouler, victime de la fatigue et de la peine. Après quelques heures de sommeil, il se réveilla, bousculé par son chien Mohk, et remonta sur son cheval, bien décidé à venger les siens.

Sage Nombre de messages : 651 Age : 37 Date d'inscription : 28/05/2005

Les messages précédants sont déjà postés sur le forum principal du jeu.
Essayons d'alimenter la chronique en postant d'abord ici avant de les envoyer sur le forum général.

Bavard Nombre de messages : 31 Age : 49 Date d'inscription : 11/09/2006

La nouvelle m'avait secoué. A proximité du fleuve, moi même et Lune d'argent avions appris la nouvelle par oeil de lynx. Comment ces sauvages avaient-il pu manifester autant de violence et de haine envers une tribu si droite ? Le sang des femmes et des jeunes Blackfeet ne pouvaient pas rester impunis. Je me revoyais encore en train de simuler Nessie pour les faire rire alors qu'eux m'enseignaient la maîtrise de la nage indienne. Combien nous allions retrouver ?

Il faut que je réagisse comme et pour eux

Lune d'argent, je te laisse avec oeil de lynx, pour l'épauler face à nos vils ennemis. Pour ma part, je vais chercher Francis Jr et lui trouver une monture. Je tâcherai de revenir avec des armes plus efficaces. A bientôt, honneur et victoire !

Langue pendue Nombre de messages : 203 Date d'inscription : 29/01/2006

Ca ne finira donc jamais !

Depuis de nombreuses lunes Codjilo a rejoint les Blackfeets. Dans un premier temps plus pour se reposer que pour faire parti d'une tribu, et essayer d'oublier le massacre des siens par les blancs.
Les jours passant une réelle fraternité s'est installée entre Codjilo et les Blackfeets, jusqu'a son intégration pleine et entière. Pendant tout ce temps il s'est mis à espérer que la vie pourrait reprendre son cours normal, fait de rires d'enfants, de chasses et de grandes chevauchées dans les plaines garnies de bisons.
Une première fois les visages pâles sont venus troubler cette quiètude mais ont heureusement été repoussés du village des Ours. Puis la grande migration et venue et avec elle l'implantation du nouveau campement Blackfeet.
Et encore une fois la guerre a ressurgie, et encore une fois les massacres ont repris. Ces images que Codjilo croyait avoir pû oublier sont revenues peupler ses cauchemards, de femmes, d'enfants et frêres morts pour avoir voulu vivre sur des terres que leurs ancêtes leur ont léguées.
Qu'ils viennent du nord comme du sud, les visages pâles n'ont toujours amenés que mort et désolation.
Ho! bien sûr, certains d'entre eux ont quitté les rangs de leurs armées respectives conscient du mal qu'ils y faisaient, qu'ils ont soient respectés pour cela, mais cette fois-ci Codjilo et sûr d'une chose : Il ne pourra plus jamais prendre de repos tant que l'homme blanc n'aura pas quitté la terre de ces ancêtres.

Langue pendue Nombre de messages : 59 Date d'inscription : 12/03/2006

Rangers et ADO commençaient à se battre contre quelques yankees épars dans les montagnes lorsqu'au loin plusieurs colonnes de fumée semblaient annonciatrices de mauvaises nouvelles...
S'adressant à ses compagnons, John Krawa ne peut que constater.

-Nous n'aurons pas été assez rapide pour aider nos amis... Faisons payer cet affront aux centuples !

Dégainant son sabre lourd, John mène sa monture au contact d'un cavalier yankee, comptant lui faire rendre gorge pour cette victoire sans honneur !

Ce n'est que loin au sud que Crazy Horse eut vent de la destruction du village. Cela ne lui plaisait d'autant moins qu'il n'avait pas de nouvelles de ses fils depuis plusieurs lunes. Il avait déjà vu le corps de son deuxième fils meurtri par les tirs ennemis, il ne voulait plus revoir ça. Aussi l'angoisse le gagna. Mais ce n'était pas le seul sentiment présent dans le coeur de Crazy Horse. La colère l'habitait également, une colère que seul le sang des dos bleus pouvait apaiser. S'allier aux sans visages pour massacrer squaws et papooses, quelle lacheté. Aussitôt remis sur pied, il grimpa sur son frère mustang et pris la direction du nord pour rejoindre ses frères. Une nouvelle guerre venait de commencer dans laquelle personne ne pourrait reconnaître les Blackfeets, tellement la colère les changeait.

Chef de clan Nombre de messages : 1671 Age : 50 Date d'inscription : 28/05/2005

White wolf

Le jeune guerrier au corps malingre qui avait depuis quelques temps déja abandonné la voie des esprits pour pouvoir suivre ses frères au combat se battait comme un lion pour défendre le campement où se trouvait tout les êtres chers aux guerriers blackfeet, mais quoi que lui et les siens fassent, les tuniques bleus revenaient sans cesse plus nombreuses et plus hardies.

Sans compter les abjectes sans visages...

Tout d'un coup les gueules de feu tonnèrent dans un mème élan en direction du campement, white wolf tourna à temps la tête pour voir des cavaliers et soldats dos bleus se ruer à l'intérieur de cercle de tipis.

Sans réfléchir, le guerrier blackfeet se rua à l'intérieur du campement saisisant un papoose qu'il fit grimper sur son appalosa, puis il se rua vers le nord tout en protégeant de son corps l'enfant qu'il tentait d'arracher à cet enfer.
Quelques coups de feu claquèrent dans leur direction et white wolf sentit une violente douleur dans son dos, se couchant sur son mustang l'indien, lui murmura quelques paroles avant de s'écrouler à terre, laissant le mustang et l'enfant fuir le campement en proie aux flammes.

Erespoe

Du haut d'une colline, le guerrier Blackfeet, ne perdit rien de la scène et c'est non sans fierté qu'il observa son frère sauver un papoose.
Depuis toujours, il savait que white wolf n'était pas taillé pour survivre à la haine et la violence aveugle...

Mais lui, il l'était...
Jetant un regard vers son chef de guerre Elan noir, ils surent tout les deux que la vengeance des Blackfeets seraient terrible, les dos bleus, leurs squaws et leurs papooses ne seront dorénavant nul part à l'abris de la colère froide qui les habitaient.

Quand aux vermines, cyril, yoyo et keke, ils rotiront un jour au poteau de torture de la tribu.
Cela ne faisait plus aucun doute, il n'y aurait plus de pitiés ni d'honneurs, tant la haine des tuniques bleus étaient profondément enracinées dans le Blackfeet.